La scène ouvre avec une musique envoûtante et du texte à l’écran défile :

Le moulin et l’adolescent nazi : Les marais de l’enfer

Flasbacks de Joe qui conduit la nuit, dans des rues désertes.

« J’étais crevé.  J’avais passé la nuit à examiner toutes les possibilités, tentant désespérément de joindre les points, de découvrir la solution à cette énigme.

J’avais entamé ma troisième tasse de café et chaque piste restait sans issue. »

Joe est maintenant dans la bibliothèque, buvant du café, des piles de livres à ses pieds. Joe est stressé et fatigué, et voit des ombrages sur le mur qui le rend nerveux. 

« D’un côté, il y avait le couteau; de l’autre, les Algonquins – ça se tenait – mais le moulin, lui?  Le temps avançait aussi et je savais que la patronne était coriace.  Elle n’allait pas revenir sur son échéancier.  Et elle m’avait à l’œil.

Des ombrages sur le mur le font sursauter.  Il regarde furtivement la provenance de l’ombrage, se lève soudainement et quitte.  Il passe devant le télégraphe morse et tape S.O.S.

« Je me suis dirigé vers la salle de communications et j’ai appuyé sur le bouton S.O.S. 

Lockheart m’attendait.  Elle ne m’a même pas dit bonjour.  De toute façon, je n’en avais pas le temps.  Elle m’a simplement lancé le livre. »

Joe attrape le livre lancé par Lottie.  En le feuilletant, la caméra agrandie la carte démontrant le trajet des Algonquins. 

L’image de la carte se fond dans une photographie des soldats qui passent devant un moulin.

“Warpath : The Story of the Algonquin Regiment.  Encore une fois Cassidy! »

Je l'ai ouvert.

Lottie fait visionner à Joe le métrage de l’avancée en Belgique.

« Je suppose que les Allemands restaient collés à la côte, essayant de bloquer l’acheminement des provisions des Alliés. »

« Les Algonquins ont donc dû procéder au « nettoyage » de l’Escaut, une série de marécages, marais et fossés, un enfer sur terre pour les soldats. 

Puis, je l’ai aperçu.  « Woh, m’écrias-je, marche arrière. »  Lockheart a rejoué la séquence et il était bien là, le moulin.  Bien sûr, le canal et le moulin.  L’Escaut.

C’était maintenant très clair comme de l’eau de roche.  Ce couteau et ce moulin étaient les vestiges de l’offensive amorcée par les Algonquins en Normandie jusqu’en Belgique pour enfin libérer la Hollande – et voilà le rôle que jouait Cassidy dans cette histoire. »

Joe est alors dans le couloir et accroche la peinture de Cassidy du moulin sur le mur.

« ai dit Sayonara à Lockheart et suis sorti écrire mon œuvre maîtresse.»

L’écran fige