Le mannequin et le journal intime: une bonne vie
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Cette dernière vidéo racontera la vie de Byron Cooper Sisler après la guerre.
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Cette voix hors champ est accompagnée d’une séquence d’images démontrant différents aspects de la vie de Byron Cooper Sisler après la guerre.
Quand j’y repense, tout compte fait, j’ai eu une assez bonne vie.
Une fois la guerre terminée, Mildred m’attendait à la maison, comme elle me l’avait promis. Elle allait devenir infirmière et moi, je suis retourné travailler à la banque.
Nous nous sommes épousés et avons fondé une famille ensemble. J’ai bâti un beau chalet dans le Nord où nous avons passé nos étés avec nos enfants et amis. Je l’ai appelé La retraite. C’était une bonne vie.
C’est difficile à dire, mais, je suppose qu’en fin de compte, c’est le gaz qui m’a achevé.
Son souvenir avait été à jamais gravé dans mon esprit. Cette vapeur descendant doucement, sa portée cireuse enveloppant la terre et flétrissant tout sur son passage. Encore, tant d’années plus tard, comme si elle se propageait au fil du temps, je pouvais la sentir hanter mes poumons, m’épuiser. Je suppose que j’avais quitté la guerre, mais elle ne m’avait pas quitté.
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Comme Byron Cooper Sisler continue de raconter son histoire, une image fantomatique d'un soldat portant un masque à gaz apparaît sur l'écran.
Malgré tout, il restait Mildred. Elle m’avait attendu durant la guerre, avait partagé ma vie et a pris soin de moi quand j’étais malade. Elle a été là jusqu’à la fin. Je peux toujours la voir à travers le brouillard sombre de ma maladie, là, près de mon lit. Et je me souviens de ses cheveux, ses si beaux cheveux…