Faux
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Les vétérans de la Grande Guerre ont fait face à d’importants conflits de travail à leur retour de la guerre. Une économie en déclin et la réduction des niveaux de production des années de guerre ont occasionné une baisse des emplois et l’éruption de tensions sur le marché du travail. Les anciens combattants perçurent ces difficultés économiques comme injustes étant donné les sacrifices qu’ils avaient faits pour leur patrie et ils commencèrent à former des sections de la Légion royale canadienne pour faire entendre leur voix auprès du gouvernement.
Au cours de l’été de 1919, les mines de Cobalt durent composer avec une grève réfractaire. Les dirigeants des mines refusaient de reconnaître le syndicat. Pris entre les revendications de justice du syndicat et le besoin de poursuivre leur vie, de nombreux vétérans ont décidé d’opter en faveur d’une solution plus conciliante que celle de l’organisation ouvrière. Ils écrivirent au Syndicat des miniers de Cobalt pour leur faire part de leur opinion : « Ceci, camarades, est notre rapport. Nous sommes désolés de ne pas pouvoir régler la grève. Nous avons échoué comme bien d’autres. Le problème est que lorsque nous avons battu les Allemands, nous n’avons pas détruit la méfiance, l’amertume et la rancœur. »